1947-1997: 11 Plans à propos du canal Rhin-Rhône
Dès les années 1960, le commissariat général du Plan estime peu utiles les liaisons fluviales interbassins.>
À la sortie de la Seconde guerre mondiale, Jean Monnet prend en charge le Plan. Tout est à reconstruire en France, à commencer par les infrastructures de transport détériorées par les bombardements. Les trois premiers Plans sont ceux de la reconstruction, et n’envisagent pas encore de grandes liaisons fluviales interbassins, mais seulement l’amélioration des voies existantes, et la poursuite des aménagements de fleuves (Moselle, Rhin, Rhône, Saône...).
La liaison Rhin-Rhône apparaît au quatrième Plan, après le rapport Boulloche. Constamment, les rapports du Plan feront alors part de leurs
doutes sur l’utilité de la liaison, s’appuyant notamment sur des études montrant une rentabilité très incertaine. Malheureusement, trop souvent, les critiques et réserves sont accompagnées de formules diplomatiques, destinées à ne froisser personne, et qui consistent à repousser la réalisation des liaisons fluviales interbassins dans un futur vague, et à demander de nouvelles études. Pourtant, si la liaison Rhin-
Rhône était déjà jugée non prioritaire en 1960, période faste pour les transports de pondéreux, on pourrait penser qu’elle l’est moins encore aujourd’hui. (Clac, 1997)
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